La Banque Populaire réduit son taux de prêt au profit des PME marocaines

La Banque Populaire (BP) baisse son taux de crédit bancaire de 5,95% à 5,25%, au profit des PME

«C’est un coup de pouce de la part de notre banque à la PME», annonçait d’emblée, Rachid Agoumi, Directeur général de l’entreprise et de l’international, le 14 janvier à Casablanca. Par la même occasion, la Banque populaire décrète 2015, année de la PME

Le package
Ce nouveau taux à moyen terme (de 2 à 7 ans) de 5,25% HT est destiné aux PME réalisant un CA annuel inférieur ou égal à 175 millions de dirhams.

Pour le management de la banque, «le niveau d’investissement de la PME au Maroc demeure en deçà de son potentiel», observe Soumia Alami Ouali directrice Banque de la PME. Et d’ajouter : «si le taux du crédit bancaire constitue un frein, la Banque Populaire lève ce frein à partir d’aujourd’hui».

 

La baisse annoncée vise à soutenir la création de PME surtout que l’investissement initial est essentiel et son coût l’est autant. «Le soutien à la PME fait partie de notre ADN», rappelle Agoumi. À ce titre, la Banque Populaire est partenaire du Plan National d’Accélération Industrielle.

 

L’établissement financier développe des mesures de nature à favoriser les PME qui opèrent dans le cadre des Ecosystèmes. Ce dispositif se compose de quatre volets pour accompagner les PME au Maroc et à l’international.

 

La Banque populaire met à disposition des ses clients PME des portails permettant de réaliser des opérations bancaires en ligne, de recueillir des informations juridiques, fiscales et réglementaires.

 

Elle offre un soutien et l’accompagnement dans le cadre d’IMTIAZ.

 

Grâce à sa filiale en Afrique Subsaharienne Banque Atlantique, la BP accompagne les PME marocaines dans cette région pour prospecter de nouveaux marchés.

 

Enfin, la banque s’engage aux côtés de la PME qui traverse des phases de turbulence.

 

Pour l’année 2014, les créances en souffrances ont atteint 6% des PME. La BP propose des solutions pour restructurer les crédits des PME et leur permettre de poursuivre leur activité en réduisant leur charge financière.

 

Source : Les échos Publié le 15-01-2015 Par : Salaheddine LEMAIZI